Dans la foulée de cette décision, l'autorité de la concurrence et des marchés en Grande-Bretagne a annoncé être disposée à étudier les propositions de Microsoft pour répondre à ses préoccupations, alors qu'elle avait exprimé en avril dernier son opposition au projet de rachat.
Le titre Activision, déjà en hausse d'environ 5% après la décision de justice américaine, a poursuivi sa progression pour s'établir à près de 10%. Microsoft enregistrait aussi des gains.
La Commission fédérale du commerce (FTC) a jusqu'à vendredi pour faire appel de cette décision, a indiqué le tribunal de San Francisco.
Chargée de faire appliquer les lois en matière de concurrence, la FTC a initialement demandé en décembre dernier à un juge administratif de bloquer l'opération, estimant que celle-ci offrirait à Microsoft, producteur des consoles de jeu vidéo Xbox, un accès exclusif aux jeux d'Activision au détriment des consoles de Nintendo et de Sony.
Dans sa décision, la juge Jacqueline Scott Corley a rejeté cette hypothèse, disant que la FTC n'avait pas démontré que le rachat d'Activision par Microsoft aurait pour effet d'amoindrir la concurrence dans les catalogues de jeux.
Via son porte-parole, la FTC a exprimé sa déception, étant donné "la menace claire que cette fusion représente pour la concurrence ouverte pour les jeux en ligne, les services à abonnement, et les consoles".
"Nous annoncerons dans les prochains jours notre prochaine démarche pour continuer notre lutte pour préserver la concurrence et protéger les consommateurs", a ajouté Douglas Farrar.
Cette opération serait la plus importante pour Microsoft et dans l'histoire du secteur des jeux vidéos. (Reuters)
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